Mystères à l’école

Roman jeunesse | 92 pages | 8,00€ | format: 150/210 mm (Bon de commande)

Extrait :

Prologue

Tout est bien calme dans les couloirs de l’école Quéral. C’est bien normal,
il est vingt heures passé et il ne risque pas d’y avoir grand monde dans une
école, surtout un dimanche soir !!!
En suivant l’escalier qui conduit à la cour, on entend soudain, une porte claquer ! Mais comment cela se fait-il qu’une porte ai pu être laissée ouverte durant le week-end ? Allons voir cela de plus près … En arrivant près de la classe de Madame Chaillou et de Monsieur Geffard, on peut entendre parler tout haut, si l’on approche de la fenêtre entre-ouverte.
–    Alors, est-ce que tout est en ordre ? J’ai effacé le tableau, j’ai remis les Mickey Parade sur l’étagère… Les crayons de couleurs de Sophie ??? Oh, je les ai oubliés dans la classe d’à côté …

On entend les bruits de pas qui s’éloignent et qui se dirigent vers la classe

 

de Madame Bertho, en passant par l’atelier qui sépare les deux classes.

 

–         Ah, les voilà, les voilou ! … Bon, il faut que je les taille pour qu’ils

 

soient prêts à servir pour demain ! poursuit notre homme, car c’est une voix d’homme que l’on entend, tout en sifflotant.

 

Voilà, bon, le décor est posé… Comme vous l’avez deviné, il y a donc

 

quelqu’un qui vit dans l’école Quéral, et plus particulièrement dans le petit atelier séparant la classe de CE2A à celle de CE2B.

 

Notre homme est plutôt sympathique, voire charmant. Oui, oui. Il ne ferait pas de mal à une mouche, bien qu’il fasse quelques bêtises … Comme tout le monde ! Il est plus ou moins grand, avec des cheveux comme ça, et s’habille comme vous et moi.

 

Bref, il est, comme déjà précisé plus haut, charmant.

 

         Bon, il a beau être charmant, on se demande bien ce qu’il fabrique dans l’atelier de l’école Quéral ? N’est-ce pas ?

 

 

Voici un début d’explication …

 

 

A suivre

 

 

Chapitre 2 – Les voleurs

 

 

         Le soir commence à tomber sur Pontchâteau. Toujours prêts à faire un mauvais coup, Jack et Jacky décident de cambrioler leur ancienne école. Doucement, ils se garent sur le parking. Jack descend de la camionnette et saute par-dessus le grillage. Dans la précipitation, la poche de son pantalon reste accrochée au fil de fer.

 

–         Hum, ça commence bien, marmonne-t-il en se dirigeant vers le bureau 

 

du directeur.

 

 

Il veut ouvrir la porte mais n’y arrive pas. Il prend alors son élan et donne un gros coup de ventre dans la porte. Il tape tellement fort qu’il se retrouve étalé par terre dans la pièce. Il se relève, la tête lui tourne. Il se dirige en titubant vers l’armoire à clés. Enervé, Jack prend celle de son ancienne classe (celle des CE2A actuellement) et ressort, pendant que Jacky le rejoint à pied sous les galeries.

 

         Arrivés dans leur ancienne classe, ils regardent dedans.

 

–         Oh, ça n’a pas changé, dit Jack.

 

–         Ben si, il n’y a plus mes dessins !

 

–         Tout’façon, ils étaient moches, répond Jack en donnant une petite tape

 

derrière la tête de son frère.

 

–         Oh un ballon, si on faisait un match de foot, propose Jacky.

 

–         Ouais ! Pour une fois, t’es pas bête. Je me souviens qu’on n’avait

 

même pas le droit d’y jouer.

 

 

         Ils poussent les tables, font les buts avec les pieds des bureaux et commencent à jouer. Ils tapent de plus en plus fort dans le ballon et finissent par renverser la tasse du maître et celle de la maîtresse qui tombent par terre et se brisent en mille morceaux.

 

–         Heu, c’est pas but, y’a poteau, dit Jacky.

 

–         Y’a but ! Et de toute de façon, le poteau est en mille morceaux, répond

 

Jack en donnant une tape sur la tête.

 

–         C’est pas juste, je vais le dire papa !

 

 

         On s’en doutait, tout ce vacarme finit par réveiller brutalement notre homme invisible, qui dormait profondément dans l’atelier d’à côté.

 

–         Quelque chose ne tourne pas rond dans l’école, il faut que j’aille voir ça !

 

 

         L’homme invisible part donc jeter un œil dans la classe et voit les deux voleurs en train de jouer au foot. Là, il se dit que ces deux gars n’ont rien à faire ici et qu’ils méritent une bonne leçon ! Il intercepte la balle et commence à dribbler Jack et Jacky.

 

–         C’est incroyable c’est la première fois que je vois un ballon me dribbler

 

tout seul, grogne Jacky.

 

–         Tellement je suis fort, j’ai réussi à te dribbler en tirant !

 

–         C’est pas juste je vais le dire à papa !

 

 

         L’homme invisible gêne tellement le match que les deux frères décident d’arrêter et de se mettre au travail. Enfin, quand ils disent au travail, ce n’est pas vraiment un vrai travail !

 

         Jack se dirige vers le radiateur et vérifie qu’il n’est pas trop chaud en le touchant. Tout est parfait il prend une clé pour dévisser les boulons. Pendant ce temps-là, Jacky débranche les fils de l’ordinateur, et démonte chacune des différentes parties : le clavier, la tour, la souris et l’écran.

 

–         Voilà, tout peut être emporté maintenant. Eh, Jack, j’ai fini, je

 

commence à mettre ça dans le camion ?

 

 

         Jack se relève, se retourne, regarde le fond de la classe, s’approche de son frère en lui faisant de gros yeux !

 

–         Dis-moi Jacky, tu t’moques de moi ? T’as encore rien fait !!! lui dit-il

 

en lui envoyant une nouvelle tape sur la tête. T’es vraiment qu’un bon à rien !

 

–         C’est pas juste, je vais le dire à papa !

 

 

         En fait, pendant que Jacky était allé parler à son frère, l’homme invisible venait de lui jouer un mauvais tour ! Il avait remonté tout le matériel, y compris le radiateur, quand les deux frères avaient regagné l’autre côté de la salle.

 

–         Bon, reprends ton boulot, moi je continue le mien… bon sang de

 

bonsoir, j’y comprends rien ! Jacky, c’est toi qui a remonté le radiateur ?

 

–         Non, mais ça va pas la tête, c’est pas moi !

 

–         Tu ne vas quand même pas me dire que c’est un fantôme qui a fait ça ?

 

–         Espèce d’idiot, les fantômes n’existent  pas.

 

 

         Jack essaye de lui donner une nouvelle tape, mais Jacky baisse la tête.

 

–         Raté !

 

–         Tu vas voir ce que tu vas prendre !

 

–         M’en fiche, même pas peur !

 

–         Tu vas voir ce que tu vas voir !

 

         Jack prend son jumeau par le col, le tourne et lui met un coup de pied dans les fesses. Jacky veut gifler son frère mais tout à coup, un bruit les arrête.

 

          La porte vient de claquer.

 

–         Oh encore un courant d’air, dit Jack.

 

–         Bizarre cette affaire, il y en a beaucoup quand même. 

 

 

 

A SUIVRE…

 

 

 

© Lionel LAMOUR 2008 et les classes de CE2A et CE2B – École Quéral de Pontchâteau (44)                  

 

I.S.B.N : 2-951-99112-6

 

Tous droits de reproduction, traduction, adaptation

 

réservés pour tous pays.

 

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